Il arrivait sur lui avec l’intention de le frapper violemment ! La fureur sur son visage le rendait laid… Extrêmement laid…
Les yeux de son agresseur étaient révulsés, déformés par la haine. Jonathan était dans un environnement restreint. Il savait qu’il n’y avait pas d’issue ; qu’il n’avait pas les moyens de fuir !
Le souffle de son ennemi était si près, qu’il avait l’impression de sentir son odeur et sa transpiration. Cet homme allait le tuer, il en était certain. Sa seule chance, de salut, se trouvait dans les marches situées juste derrière l’homme ; l’escalier bancal devait pouvoir lui permettre d’échapper à son bourreau.
Très vite, il imagina une solution ; en le poussant Jonathan allait réussir à le faire basculer et à s’échapper. Il était certain que l’individu reculerait contre l’obstacle, qui le déséquilibrerait totalement et le ferait tomber.
Ce qui le surprenait, c’est qu’il ne ressentait pas vraiment la peur !